LES FUNÉRAILLES D'ANTAN
Paroles | Georges Brassens | |
Musique | Georges Brassens | |
Interprète | Georges Brassens | |
Année | 1960 |
La chanson titre du septième 33 tours réunit, en trois couplets (des huitains en alexandrins) et autant de refrains (très longs : quinze vers), deux des thèmes de prédilection de l'auteur : la nostalgie du passé et la dérision à l'égard de la mort. Brassens déplore ainsi sur un ton très enjoué la disparition des "belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres / De nos vingt ans" (autrement dit les funérailles "baroques" de la Belle Epoque, "Où, quitte à tout dépenser jusqu'au dernier écu, / Les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul") au profit d'obsèques "manquant de fioritures" et où "Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards / De nos grands-pères" ont laissé place à des bolides qui "à tombeau grand ouvert / Emportent les trépassés jusqu'au diable vauvert".
LA MORT ET L'OCCIDENT de 1300 A NOS JOURS
(Michel Vovelle ; 1983 ; Editions Gallimard)