LE MOUTON DE PANURGE
Paroles | Georges Brassens | |
Musique | Georges Brassens | |
Interprète | Georges Brassens | |
Année | 1964 |
Une chanson didactique en cinq huitains sans refrain : les trois premiers décrivent le cas d'une femme qui collectionne les amants alors qu'elle ne fait l'amour ni "par amour", ni par "plaisir", ni "par profit" ; le quatrième donne la raison de cette étrange manie : "C'est parce qu'elle veut être à la page, / Que c'est la mode et qu'elle est snob" ; et le cinquième prédit, sur un ton paternaliste qui rappelle la conclusion de Embrasse-les tous, que, comme "changent coutumes et filles", la belle finira par tomber amoureuse et par rejoindre les rangs des "Vénus de la vieille école, / Celles qui font l'amour par amour". La démonstration de la futilité et de la versatilité des femmes se veut implacable, mais elle ne dissimule guère un machisme bon teint qui s'agace devant les revendications féminines de libération des corps : Le mouton de Panurge est l'archétype de ces chansons qui font de Brassens l'incarnation d'une société patriarcale sûre de son fait et qui croit encore pouvoir ramener vite fait bien fait les brebis égarées au bercail.
LES FÉMINISTES AIMENT-ELLES LE SEXE ?
(L'Histoire n°277 ; Yannick Ripa ; juin 2003)
« Viragos, hystériques, nymphomanes » au XIXe siècle. « Frigides, lesbiennes, mal baisées » au XXe. Passées d'un extrême à l'autre, les injures à l'encontre des féministes leur attribuent toutes une sexualité spécifique. Toujours anormale.
« Viragos, hystériques, nymphomanes », vitupère à l'encontre des féministes le XIXe siècle auquel la peur d'une sexualité gourmande des femmes fait oublier les convenances bourgeoises. « Frigides, lesbiennes, mal baisées », rétorque le XXe qui rassure les bien-pensants, sans même se rendre compte qu'il met aussi en cause le partenaire masculin. Ces injures prétendent à l'existence d'une sexualité spécifique et commune aux féministes : toujours anormale, elle serait passée, d'un siècle à l'autre, du registre du « trop » de désir et de plaisir à celui du « pas », de la volonté de se faire homme au rejet de l'hétérosexualité.
Ces diatribes se trouvent au cœur du dispositif antiféministe. Elles disqualifient les revendications des militantes de la cause des femmes, elles les réduisent à des pulsions sexuelles hors normes, voire déviantes. Et l'écrivain Maxime Du Camp de suggérer, dans Les Convulsions de Paris (1878), à propos des communardes, que « leur place au soleil, leurs droits de cité, l'égalité qu'on leur refuse et autres revendications indécises cachent peut-être le rêve secret qu'elles mettent sans vergogne en pratique : la pluralité des hommes ». Les féministes auraient-elles apporté de l'eau au moulin des fantasmes masculins ? L'émancipation sexuelle serait-elle un élément fondateur de leur mouvement ?
Un retour dans les années 1830-1840 s'impose, lorsque émergent la parole et la conscience féministes. Les figures de proue, telle Eugénie Niboyet, sont d'anciennes saint-simoniennes. Elles ont été attirées par les nouveaux rapports entre les sexes que prônent certains socialistes utopiques : dans sa description des phalanstères où hommes et femmes mettent leur travail en commun, Charles Fourier proclame l'égalité des sexes, rejette la famille monogame et se déclare favorable à la liberté sexuelle. Une proposition révolutionnaire, amorale et honteuse aux yeux d'une société judéo-chrétienne, patriarcale et bourgeoise. Et l'émancipation des femmes, ainsi perçue, est synonyme de vice.
Pour lors, la sexualité des femmes est niée, confondue avec la seule procréation des épouses, seule destinée féminine pensable et acceptable.
Adhérer au fouriérisme relève donc pour une femme de la dépravation. Il n'est sans doute pas innocent que ce soit à Fourier que l'on ait attribué la paternité du mot « féminisme » vers 1837 : on l'enracine dans le terreau d'une sexualité dégradante et scandaleuse. On oublie qu'il fut inventé par les adversaires des droits des femmes : ils l'ont emprunté au vocabulaire médical qui, au début du XIXe siècle, désignait ainsi la féminisation d'un homme ; ils en ont détourné le sens pour qualifier des femmes qui veulent se viriliser en s'emparant de ce qui, par nature, appartiendrait aux hommes.
La parenthèse utopiste refermée, la revendication du plaisir sexuel disparaît. Les « femmes de 1848 » ont d'autres urgences, et une George Sand, dont on connaît la liberté de mœurs, revendique le droit au divorce comme première condition de la liberté des femmes.
Bien qu'influencées par les théories utopistes, ces féministes de la IIe République inscrivent leur discours dans la logique du pouvoir : elles réclament des droits économiques, civils, civiques, pour les femmes au nom de leurs devoirs de mère. Désormais, la vie sexuelle disparaît derrière la maternité. Aussi les célibataires ne peuvent-elles être que des « vieilles filles », privées du sperme fécond qui rend femme.
A la fin du Second Empire, la nouvelle génération de féministes, celle d'Hubertine Auclert, pouvait-elle même concevoir la sexualité-plaisir ? Elles sont pour la plupart issues de la bourgeoisie, élevées sur les genoux de l'Église, dans le déni de leur corps. Elles ont intégré les normes d'une sexualité tue ou offerte à l'autre masculin : corps de femme qui se donne au conquérant. En amour, comme au quotidien, les femmes sont dans le don de soi, de ce soi dont on ne parle pas. Si elles s'échappent de ces carcans, c'est individuellement, dans le silence de leurs rêves, dans le secret des alcôves que les historiens ont du mal à percer.
Sur la scène féministe, si restreinte, si peu fréquentée, si peu regardée, il est d'autres urgences. Les féministes réformistes de la IIIe République se fixent comme objectifs prioritaires l'instruction des filles et la modification du Code civil de 1804, qui a inscrit dans la loi l'inégalité entre hommes et femmes. La sexualité ne transparaît qu'au travers de revendications concernant la protection de la maternité (1). Parfois, les relations conjugales sont évoquées, et, à travers elles, en termes feutrés, l'obligation et la violence subies par les femmes. Les pratiques matrimoniales, qui livrent l'épouse vierge au désir d'un inconnu, sont dénoncées, tout comme les devoirs conjugaux qui se comptent en nuits de soumission et en grossesses imposées.
Pour la féministe néomalthusienne Nelly Roussel, les hommes « apprennent dès l'enfance à mépriser la femme, à la considérer comme un objet de plaisir » (« Le droit des Vierges », La Fronde, 1904). Mais les réformistes ne parlent jamais de la sexualité en tant que telle ; le mot même est gommé. Rares sont celles qui, comme Nelly Roussel, se demandent « quand viendra le jour où les questions sexuelles - si importantes - cesseront d'être frappées d'interdit ».
Entre 1870 et 1914, le féminisme se veut donc très convenable, jusque dans le paraître. Alors que les antiféministes les imaginent jupes relevées en chasse du mâle, les militantes sont souvent mariées et mères de famille, elles portent col fermé et robe sombre. Pour ne pas prêter le flanc à un antiféminisme grossier, pour se faire entendre, tout simplement, elles jouent la carte de la respectabilité et optent pour la politique des petits pas (2).
Seules les plus radicales, minoritaires et marginales, rejettent cette règle du faire semblant. Médecin, première femme aliéniste, Madeleine Pelletier brise le tabou de la sexualité féminine. En 1912, elle dénonce, dans L'Émancipation sexuelle de la femme, l'inégalité du couple dans l'amour conjugal : « L'homme possède, la femme est possédée. Il a des droits, elle des devoirs. » Parce qu'elle ne croit pas en l'évolution des mœurs sexuelles masculines, elle opte pour une « virginité militante », incompatible avec le bonheur hétérosexuel, auquel seules la société et les féministes se réfèrent alors. Elle adopte des costumes masculins, ce qui lui vaut d'être l'objet de la risée des antiféministes et de la froideur de bien des féministes.
Par ailleurs, Madeleine Pelletier clame l'existence du désir féminin qui conduit la femme délaissée par son conjoint à un adultère clandestin, condamné par la morale. Elle plaide en faveur d'une sexualité féminine épanouie, détachée de la fonction procréatrice. Pour ce, il est indispensable que les femmes contrôlent leur fécondité. En 1913, Madeleine Pelletier publie Le Droit à l'avortement. Elle applique ses principes au prix de sa liberté : « faiseuse d'anges » jugée irresponsable, elle est internée en hôpital psychiatrique, où elle meurt en 1939.
Cette dissociation entre sexualité et procréation devient à la fin du siècle un des mots d'ordre du mouvement néomalthusien. Celui-ci accueille, malgré sa méfiance, quelques féministes : alors que le fondateur de la doctrine en 1798, le pasteur anglican Malthus, réclamait pour raisons économiques la limitation des naissances par l'abstinence, les néomalthusiens veulent le contrôle des naissances par les pratiques contraceptives, lesquelles permettent d'avoir une sexualité par et pour le plaisir (3). Mais le pouvoir et la société ne retiennent d'eux que l'appel à la contraception, qui est condamnée au nom de la morale et du populationnisme. Voilà, une fois de plus, le plaisir féminin muselé, jusque dans sa simple énonciation.
Pourtant, Marguerite Durand, fondatrice et rédactrice en 1897 du journal féministe La Fronde, premier journal féministe dirigé et composé par des femmes, s'interroge, parlant d'elle-même : « Le féminisme saura-t-il jamais ce qu'il doit à ces cheveux blonds. » Robe de dentelle et décolleté avantageux, elle casse en effet l'image antérieure. Les féministes cessent de cacher leur corps, mais ce n'est pas lui l'objet de leur combat : à la veille de la Première Guerre mondiale, toutes leurs associations sont devenues suffragistes. L'égalité est dans le bulletin de vote ; de la sexualité, il n'est dit mot.
L'après-guerre prolonge le silence. Ce sont des corps d'hommes, mutilés, broyés, que la guerre renvoie du front. Le corps des femmes est là pour apaiser le guerrier et accueillir sa semence afin de repeupler la France. Aussi la loi de 1920 interdit-elle toute propagande anticonceptionnelle. Elles sont peu, telle Nelly Roussel, à qualifier de « scélérate » cette loi qui réduit la sexualité féminine à la seule procréation, et les seins des femmes à leur fonction nourricière. La sexualité est toujours aux marges du féminisme.
Ce n'est pas de ses rangs que jaillit la contestation : cheveux courts, robes droites, poitrine plate sans corset, cigarette aux lèvres, voici les garçonnes comme surgies du roman éponyme de Victor Margueritte, paru en 1922. Elles rompent avec les conduites convenues et brouillent les images sexuées ; elles aiment le plaisir sexuel, leur corps et celui de l'autre. Comme Monique Lerbier, l'héroïne du roman, elles refusent le fiancé auquel on les a « promises », pour préférer l'aventure amoureuse, qu'elle soit hétérosexuelle ou lesbienne. De fait, leur mouvement est porté par des homosexuelles ou des bisexuelles.
Les garçonnes sont, individuellement, féministes par leur vie car elles abattent des barrières qui enfermaient les femmes et font entrevoir aux autres l'inconnu et le possible. Elles subvertissent la société, mais ne font pas de leur vie un enjeu politique. Elles ne parlent pas au nom des femmes, elles ne revendiquent aucun droit ; elles s'arrogent des conduites, elles sont libres.
Elles étonnent souvent, elles attirent parfois, elles choquent surtout, même les féministes. Seule Madeleine Pelletier se lève pour défendre Victor Margueritte qui affirme que « la Garçonne n'est qu'une étape dans [la] marche inévitable du féminisme vers le but magnifique qu'il atteindra » (4). Il paie son audace de la perte de sa Légion d'honneur.
Et lorsque les féministes s'intéressent enfin à la sexualité féminine, c'est pour condamner la liberté de la « femme nouvelle » : Louise Bodin, membre du comité directeur du parti communiste, n'hésite pas alors à affirmer qu'elle ne voit pas de différence entre « ce type nouveau de femme, entre cette garçonne et toutes les vicieuses qui l'entourent » (5).
La sexualité demeure taboue, le lesbianisme une perversion ; une femme honnête ne peut toujours pas avoir de plaisir. Les féministes acceptent l'adage dans leur immense majorité. Alors que leur combat trouve sa justification « dans le postulat que la femme est un individu libre et responsable », cette « individualité féminine s'arrête [pour elles] à la porte de la sexualité » (6). Seules les antiféministes font mine de croire qu'elles approuvent la liberté sexuelle des garçonnes et leur gauloiserie égrillarde s'en trouve revigorée.
Bientôt les « Années folles » sont recouvertes par les horreurs du second conflit mondial. Le baby-boom qui s'ensuit exalte la maternité ; le féminisme est au plus bas. Dans ce morne climat, Simone de Beauvoir, si critique à l'égard des féministes, publie en 1949 Le Deuxième Sexe. Elle dévalorise la maternité, elle revendique la liberté sexuelle qui doit permettre aux femmes d'être pleinement sujets, elle sort la lesbienne d'un « destin anatomique » déterminant sa sexualité et voit en elle une femme qui « refuse la domination mâle ».
Ses propos déclenchent un tollé. A ses mots naturels pour désigner le corps des femmes et évoquer sans pudibonderie leurs expériences sexuelles répondent des injures fortement sexualisées : « Insatisfaite, glacée, priapique, nymphomane, lesbienne, cent fois avortée, je fus tout et même mère clandestine. On m'offrit de me guérir de ma frigidité, d'assouvir mes appétits de goule, on me promettait des révélations en termes orduriers, mais au nom du vrai, du beau, du bien, de la santé et même de la poésie, indignement saccagés par moi. » (7)
Même les féministes, à de rares exceptions près, telle l'anthropologue Françoise d'Eaubonne, ne sont pas alors prêtes à lier féminisme et sexualité. Il faut près de vingt ans pour que Le Deuxième Sexe devienne leur « petit livre rouge ».
Tout change dans l'après-Mai-68 : le Mouvement de libération des femmes (MLF), ainsi nommé par la presse, exige la réappropriation de leur corps. Étape décisive, la contraception libère de la peur d'une grossesse et ouvre la voie pour la masse des femmes à la sexualité-plaisir. De groupes de parole en journaux féministes, les femmes de ce mouvement sans adresse, ni statut, ni dirigeante échangent le vécu de leur intimité. Elles découvrent la pauvreté de la vie sexuelle féminine, entre négation et frustration, entre ignorance et contrainte, entre soumission des hétérosexuelles et dissimulation des homosexuelles. Et l'héroïne de la bande dessinée de Claire Bretécher de chanter « Ma libido m'étrangle / Laissez-moi sexister ô gué / Je suis frustrée » (Les Frustrés , « Frustration Blues », 1977).
Dans ce récit de l'intime, le partenaire masculin est souvent en position d'accusé. On lui reproche son égoïsme, sa méconnaissance du corps féminin, sa volontaire ignorance des désirs de sa partenaire, sa violence aussi parfois. Désormais, entre femmes et hommes, « le torchon brûle », comme le souligne le titre d'une revue féministe, Menstruel, qui paraît en 1971-1973.
Les féministes reconnaissent dans le patriarcat « l'ennemi principal », selon l'expression de Christine Dupont (pseudonyme de Delphy) : le patriarcat exerce sa domination jusque dans la relation sexuelle et contraint à l'hétérosexualité. Dorénavant, la liberté sexuelle féminine s'inscrit dans un processus révolutionnaire antipatriarcal. Les féministes déclarent aux hommes : « Votre libération sexuelle n'est pas la nôtre. » Elles dénoncent la vision masculine qui réduirait la sexualité des femmes à l'orgasme vaginal.
Pour la psychanalyste féministe Luce Irigaray, « du plaisir de la femme rien ne se dit dans une telle conception du rapport sexuel. Son lot serait celui du manque, de l'atrophie du sexe, et de l'envie du pénis » (8). En affirmant, dans La Politique du mâle (Stock, 1971), que « le clitoris est l'organe spécifique de la sexualité chez la femme ; le vagin, lui, est un organe de reproduction et de sexualité », l'Américaine Kate Millett remporte un vif succès. Tout comme Christiane Rochefort qui attaque « le mythe de la frigidité féminine » (Partisans n° 54-55, 1970).
Au silence séculaire des féministes sur la sexualité succède un flot de confidences et de théories qui érotisent à l'extrême le corps féminin : « La femme a des sexes un peu partout. Elle jouit d'un peu partout. » (9)
Tous les possibles de la sexualité se déclinent dans le mouvement féministe qui intègre dans son discours les mots pour la dire : désir, plaisir, masturbation, clitoris, orgasme, homosexualité, lesbianisme, bisexualité... Les règles du jeu de la séduction sont modifiées ; la passivité féminine, la virginité remisées au rang des ustensiles de la domination masculine. La célibataire cesse d'être une vieille fille, la mère célibataire n'est plus la fille mère abandonnée, la lesbienne une anormale ou une amorale ; elles sont toutes des femmes autonomes, libres d'esprit et de corps.
Les rangs des antiféministes se sont étoffés, preuve que le MLF a touché au fondement de l'identité des hommes. Ceux-ci n'acceptent pas la remise en cause de la « toute-puissance du phallus ». Ils imaginent l'avènement d'un matriarcat, issu d'une guerre des sexes menée par des femmes castratrices et qui n'aiment pas les hommes (10). L'accusation est lancée : elle renvoie le mouvement féministe à la sexualité des militantes, en lui déniant toute portée politique.
Sous la plume de certains journalistes, les féministes refusent, pêle-mêle, la maternité, les soutiens-gorge qu'elles brûlent, la sexualité hétérosexuelle, à laquelle elles ne seraient pas aptes. Elles sont donc frigides et/ou lesbiennes, elles jalousent ce qui leur est inaccessible. Les hommes sont mis hors de cause. Le tour est joué.
Ainsi se comprend l'évolution sur un siècle des insultes antiféministes. Elles désamorcent les revendications féministes, en inversant la figure fantasmée : muettes sur la sexualité, les féministes du long XIXe siècle sont accusées de nymphomanie ; prolixes sur le plaisir féminin, celles de la fin du XXe sont étiquetées frigides ! Le dispositif est efficace : il conduit des jeunes filles d'aujourd'hui à ne pas oser se dire féministes. Et des historiens à se demander si les féministes aiment le sexe !
(1) Cf. Anne Cova, Maternité et droits des femmes en France, XIXè-XXè siècle, Paris, Anthropos-Economica, 1997.
(2) Cf. Florence Rochefort, "La séduction résiste-t-elle au féminisme ? 1880-1930", Cécile Dauphin, Arlette Farge (dir.), Séduction et sociétés. Approches historiques, Paris, Le Seuil, 2001.
(3) Cf. Jean-Yves Le Naour, Catherine Valenti, Histoire de l'avortement, XIXè-XXè siècle, Paris, Le Seuil, 2003.
(4) Cité par Christine Bard, Les garçonnes, Paris, Flammarion, 1998, p.69.
(5) Ibid.
(6) Laurence Klejman, Florence Rochefort, L'égalité en marche, Paris, Presses de la FNSP / Des femmes, 1989.
(7) Cité par Sylvie Chaperon, Les Années Beauvoir 1945-1970, Paris, Fayard, 2000.
(8) L. Irigaray, "Ce sexe qui n'en est pas un", Les Femmes font la fête, font la grève, Cahiers du GRIF n°5, Bruxelles, 1974, p54.
(9) Cf. L. Irigaray, Ce sexe qui n'en est pas un, Paris, Minuit, 1977, p28.
(10) Cf. Y. Ripa, Idées reçues, Les Femmes, Paris, Le Cavalier bleu, 2002.