COLOMBINE

Paroles Paul Verlaine
Musique Georges Brassens
Interprète Georges Brassens
Année 1956

Brassens supprime une strophe dans le seul poème de Verlaine qu'il a mis en chanson, transformant ainsi la question posée par le poète en affirmation péremptoire : comme dans la commedia dell'arte, les femmes mènent les hommes comme "un troupeau de dupes". Les faits affirment pourtant le contraire depuis au moins la Protohistoire...

COLOMBINE
(Les fêtes galantes ; Paul Verlaine ; 1869)

Léandre le sot,
Pierrot qui d’un saut
De puce
Franchit le buisson,
Cassandre sous son
Capuce,

Arlequin aussi,
Cet aigrefin si
Fantasque
Aux costumes fous,
Ses yeux luisants sous
Son masque,

- Do, mi, sol, mi, fa, -
Tout ce monde va,
Rit, chante
Et danse devant
Une belle enfant
Méchante

Dont les yeux pervers
Comme les yeux verts
Des chattes
Gardent ses appas
Et disent : « A bas
Les pattes ! »

- Eux ils vont toujours ! -
Fatidique cours
Des astres,
Oh, dis-moi vers quels
Mornes ou cruels
Désastres

L’implacable enfant,
Preste et relevant
Ses jupes,
La rose au chapeau,
Conduit son troupeau
De dupes ?

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