C. Trenet / Les relations mondaines

LES RELATIONS MONDAINES

Paroles Charles Trenet
Musique Charles Trenet
Interprète Charles Trenet
Année 1959

Une chanson où Trenet renoue avec l'évocation de ces aristocrates désuets qu'il a beaucoup chantés à ses débuts (ex.Tout est au duc ; La polka du roi) et qui confirme sans ambages qu'il n'a rien d'un artiste qui refuse le monde et les mondanités.

GLOIRE, CAMBRIOLAGE OU RÉVOLUTION
(Le cornet à dés ;  Max Jacob ; 1917)

Nous arrivâmes en calèche sur la hauteur, des bois servaient d'optique à un coucher de soleil, le château était à colonnes et supportait des géraniums. C'était là qu'on devait jouer la pièce synthétique de tout Shakespeare. Pour moi, auparavant ! que de ponts à traverser, de murailles, de tourelles ! tous ces gens à pince-nez que je rencontrai en haut d'une tour ! ces bijoutiers ! ces dames ! (on s'habille mieux ici qu'à Paris !) Enfin ! le soir s'avance. La salle du château de Lancashire est une espèce de Versailles. La salle est pleine. Des dames sont à demi Ophélie à demi bourgeoise ; un monsieur a l'air d'un pâté en croûte de Strasbourg en Roméo : c'est moi ! Il y avait des Mounet-Sully en drap de lit du matin. Le lendemain la porte vitrée de la salle à manger fut envahie par des amis : on mangea toute la journée : les domestiques devaient veiller à ce qu'on ne forçât point les portes : Était-ce la gloire ? le cambriolage ou la révolution ?

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