TANGO

Paroles Bernard Lavilliers
Musique Bernard Lavilliers
Interprète Bernard Lavilliers
Année 1986

Six ans après O gringo, Voleur de feu, le onzième album de Lavilliers, marque le grand retour du personnage de l'aventurier et des musiques tropicales, deux éléments quelque peu délaissés dans les trois opus précédents. S'il faudra attendre pour les musiques tropicales (malgré son titre, Tango n'est pas un tango), l'aventurier est présent dès l'incipit de la première chanson et, avec lui, son corollaire de la femme mystérieuse (le duo apparu dans San Salvador) : "Je roulais des mécaniques / Pendant qu'elle roulait des hanches". Tango enchaîne alors, "la nuit pas le jour", et dans "un beuglant magique" situé au fond d'un port ("peut-être à Singapour / A Rio ou à Newport", mais plus sûrement à en juger par le titre, à Buenos Aires) par de nouvelles variations romantiques sur L'amour et la mort, l'aventurier étant aussi porté sur l'écriture ("J'écrivais à l'encre rouge / Quelques mots clés au fond d'un bouge") et la danseuse si sensuelle dont "les ongles durs dans la lumière / Traçaient des signes et des mystères", lui révélant ainsi "la distance / Entre l'amour et la violence".

BUENOS AIRES 1880-1936 / UN MYTHE DES CONFINS
(Carmen Bernand ; 2001 ; Editions Autrement)

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