PETIT

Paroles Bernard Lavilliers
Musique Pascal Arroyo
Interprète Bernard Lavilliers
Année 1988

Rythmée par des rafales de synthétiseurs, une chanson qui traite de la réalité des enfants-soldats et que Lavilliers intègre avec une aisance confondante à son univers d'amour et de mort en trois refrains (où l'anaphore "Un enfant" introduit la plupart des vers et qui parlent de "fusil trop grand", "du sang et du silence" et de la guerre où "Un enfant bien évidemment peut tuer comme un grand") et trois couplets, lesquels évoquent tour à tour l'enfance volée ("T'as jamais joué aux voleurs / Au gendarme qui a peur"), le danger quotidien ("Tu vis au milieu des éclairs de feu / Béton déchiré par les barbelés / Et de temps en temps du cristal de sang"), loin "des pays tranquilles" où il y a "des jardins dans les villes / Et de l'argent", et le rêve incertain d'un avenir de paix ("Petit, tu raccrocheras ton fusil / Comme un cauchemar qu'on oublie apparemment"), chacun des couplets se terminant par une interrogation angoissante ("Quand vas-tu mourir ?" pour les deux premiers, "Que vas-tu devenir ?" pour le troisième).

ENFANTS-SOLDATS / VICTIMES OU CRIMINELS DE GUERRE ?
(Philippe Chapleau ; 2007 ; Editions du Rocher)

Nous contacter

Veuillez entrer votre nom.
Veuillez entrer un sujet.
Veuillez entrer un message.
Veuillez vérifier le captcha pour prouver que vous n'êtes pas un robot.