PARIS
| Paroles | Bernard Lavilliers | |
| Musique | Pascal Arroyo | |
| Interprète | Bernard Lavilliers | |
| Année | 1994 |
La seule chanson (avec Paris la grise et Quai de Béthune) où Lavilliers sacrifie à la tradition bien établie de la célébration de Paris. Nul ne s'étonnera que la capitale se métamorphose sous sa plume, et dès les premiers vers, en femme très sensuelle ("j'adore cette fille de bandit / Qui se balade en guêpière quand je retourne en enfer"), ni que le texte multiplie les références cantographiques (La vipère du trottoir) et, surtout, littéraires (Les fleurs du mal ; "Entre Desnos et Prévert, tu choisis Apollinaire", dont Lavilliers cite un passage du Pont Mirabeau). Le seul motif d'étonnement est l'absence de références cinématographiques (Rouge baiser, peut-être), dont Lavilliers est si friand d'ordinaire et alors même que Paris a longtemps été le cadre quasi-unique où se déroulaient les films français.
ÇA, C'EST PARIS
| Paroles | Lucien Boyer et Jacques-Charles | |
| Musique | José Padilla | |
| Interprète | Mistinguett | |
| Année | 1928 |