LES BARBARES
Paroles | Bernard Lavilliers | |
Musique | Bernard Lavilliers | |
Interprète | Bernard Lavilliers | |
Année | 1975 (inédit 1976) |
La période de la maturité commence pour Lavilliers avec Les Barbares, son quatrième album, marqué par un son très rock (une nouvelle orientation musicale due à l'influence de Michel Martig : cf. Les antimémoires) et une vision du monde très noire. Parmi les personnages créés l'année précédente dans Le Stéphanois, Lavilliers privilégie ici celui de l'ancien ouvrier, sujet d'un tétraptyque dont Les Barbares, la chanson éponyme, déjà chantée en public depuis un moment et qui ouvre l'album, constitue le premier volet. Le titre dit d'emblée comment les ouvriers (des métallos en l'occurrence) sont considérés mais aussi comment ils se considèrent, et Lavilliers y décrit de fait des conditions de travail ("La fumée ruisselait sur nos casques rouillés / Dans le vestiaire cradingue") et de vie ("La radio tapinait à l'étage inférieur / On dormait dans l'enzyme et dans le carrefour") à la limite de la misère. Seules les images d'Epinal et les rêves d'amour et de pays tropicaux permettent d'échapper "au désespoir". Le Brésil fait ainsi une de ses rares, et discrète, apparitions dans les neuf chansons de l'album.
LE TÉLÉPHONE
Paroles | François Béranger | |
Musique | François Béranger | |
Interprète | François Béranger | |
Année | 1970 |