LE PIÉTON DE BUENOS AIRES
Paroles | Bernard Lavilliers | |
Musique | Bernard Lavilliers | |
Interprète | Bernard Lavilliers | |
Année | 2021 |
Après Les porteños sont fatigués, une autre chanson de l'album Sous un soleil énorme consacrée à Buenos Aires : une déambulation dans une ville nostalgique de sa grandeur passée ("Les Argentins rêvent d'hier / Et puis des chants du Maldoror") et dont les "artères / Américaines dans l'esprit" dissimulent "Des transversales singulières" qui mènent vers l'inconnu, ou plutôt l'inconnue, puisque, comme toujours chez Lavilliers, la ville finit par se métamorphoser en femme attirante. Le "Je marche seul dans Buenos Aires", qui commence cinq des six couplets, renvoie d'ailleurs comme un écho, près de trente ans plus tard, au "Je marche dans une ville inconnue surveillé par personne / Je file la beauté disparue et son pas qui résonne" de Madones.
LE PIÉTON DE PARIS
(Léon-Paul Fargue ; 1939 ; Editions Gallimard)