LES TROIS ROSES

Paroles Albert Bausil
Musique Charles Trenet
Interprète Charles Trenet
Année 1955 (inédit 1959)

Après Chanson d'automne (Verlaine), Chanson du joli feu de bois et La cigale et la fourmi, le quatrième et dernier poème mis en chanson par Trenet, le seul aussi de son mentor Albert Bausil, dont l'adaptation modifie le titre et quelques mots du texte.

LA CHANSON DES TROIS ROSES
(La Terrasse au Soleil ; Albert Bausil ; 1921 ; Editions du Coq catalan)

A Madame Thérèse Estève

La première fois, un dimanche,
J'avais seize ans. C'était le soir.
Tu portais une rose blanche
Près du cou, dans tes cheveux noirs.
Pour avoir de toi quelque chose
Qu'aucun des autres n'avait eu,
J'ai pris dans tes cheveux la rose :
Tu m'as battu.

Le second jour, je me rappelle,
Une adorable rose-thé
Fleurissait parmi les dentelles
Ton corsage décolleté.
J'avais grandi... J'étais moins sage.
Le temps des jeux était passé...
J'ai pris la rose à ton corsage :
Tu m'as chassé.

Ce matin, rieuse et pareille
Aux gitanes qui vont rodant,
C'était une rose vermeille
Que tu tenais entre les dents.
Malgré la défense farouche,
Par tant de désir enhardi,
J'ai pris la rose sur ta bouche...
Tu n'as rien dit !

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