RAFALES
Paroles | Bernard Lavilliers | |
Musique | Bernard Lavilliers | |
Interprète | Bernard Lavilliers | |
Année | 2008 |
Dominé par un son reggae soft, très loin par exemple des rutilances passées de Stand the ghetto ou de Melody tempo harmony, Samedi soir à Beyrouth, le dix-huitième album de Lavilliers, lui permet de continuer à feuilleter ses Carnets de bord, tout en subtilisant subrepticement bien des pages écrites par d'autres auteurs et en renouant ainsi avec les pires moments de Solo et de Champs du possible. Les "emprunts" commencent dès le premier titre de l'opus, Rafales, une ode au "vent qui hurle solitaire", métaphore du souffle de révolte qui anime les artistes ("Le chant profond des romantiques / Echevelé des anarchistes"), où Lavilliers, en plus de se citer lui-même (Le clan mongol ; La frontière ; Fauve d'Amazone), s'inspire en partie, notamment dans le troisième couplet, d'une chanson de Ferré, Le vent.
LE VENT
Paroles | Léo Ferré | |
Musique | Léo Ferré | |
Interprète | Léo Ferré | |
Année | 1961 (inédit 1989) |