J. Cherhal / Racines d'or

Cherhal fait fusionner la maison de son enfance (le "château de ma mère", une expression empruntée à Pagnol et qui renvoie donc aussi de manière métonymique à La gloire de mon père) et la femme qu'elle est en L'an 40 ("C'est une allure assez discrète / Une mélancolie de l'être") en une succession de métaphores soutenues par un piano qui dialogue avec une orchestration puissante (cuivres et percussions) pour un hommage à ses racines paysannes et aux valeurs qu'elles lui ont léguées (cf. Treize), un hommage qu'un gospel aux accents afro-américains marqués transforme pour finir en chant sacré dédié aux "ancêtres", ces générations d'anonymes oubliés qui ont posé le "garde-fou" nécessaire pour parer au mal-être et aux incertitudes d'une Fausse Parisienne.