G. Brassens / L'ancêtre

Une structure complexe (une introduction, puis trois parties divisées chacune en trois couplets et un refrain, des vers répétés, légèrement modifiés ou bissés revenant d'une partie à l'autre) pour la première chanson sur la mort du douzième album (Misogynie à part). Dans la lignée des Funérailles d'antan et, surtout, du Grand Pan, Brassens déplore à nouveau le désenchantement du monde, "les carabins" jouant ici le même rôle que "la bande au professeur Nimbus" pour rendre la mort invisible par une mise à l'écart ("à l'hospice") et refuser à "l'ancêtre" les derniers plaisirs de la vie que ses voisins sont venus lui offrir ("On avait apporté les guitares [puis "quelques litres", puis "les belles du quartier"]) pour lui imposer les rituels catholiques en guise de transition "bien triste" (cf. Le grand Pan) vers l'au-delà ("un pot-pourri de cantiques", "un grand verre d'eau bénite", "une robe de sœur").