LE MOYENÂGEUX
Paroles | Georges Brassens | |
Musique | Georges Brassens | |
Interprète | Georges Brassens | |
Année | 1966 |
Dernier volet du triptyque sur lequel se termine le onzième 33 tours et qui déplore, au nom du passé, l'évolution des temps présents (cf. Concurrence déloyale et L'épave), Le moyenâgeux est aussi, après Le grand Pan, la deuxième et dernière chanson-somme de Brassens. L'univers plus ou moins médiéval qui, depuis ses débuts, sert de cadre à beaucoup de ses chansons y est en effet fièrement revendiqué : "Pardonnez-moi, Prince, si je / Suis foutrement moyenâgeux". Il va de soi que ce Moyen Age (évoqué en huit couplets sans refrain et dans une langue volontiers archaïsante) est idéalisé, dans une vision romantique bien éloignée de la réalité : les "jolis temps bénis" chers à l'auteur sont uniquement ceux de Villon et de ses joyeux "copains", choisis parmi "Les plus illustres seigneuries / Du royaume de truanderie", tous grands amateurs de femmes et de ripailles, tous promis à finir pendus "sur le gibet", et tous personnages dont la truculence sert à renvoyer les consommateurs d'aujourd'hui à leur médiocrité ("Je mourrai pas à Montfaucon, / Mais dans un lit, comme un vrai con").
LA POÉSIE FOUT L'CAMP, VILLON !
Paroles | Léo Ferré | |
Musique | Léo Ferré | |
Interprète | Léo Ferré | |
Année | 1960 (inédit 2013) |